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Stop nucléaire : arrêtons les frais

Golfech ni vieux réacteurs défaillants, ni futurs EPR

Nous devons nous opposer fermement au souhait d’élus locaux qui par l’intermédiaire de Jean-Michel Baylet, président de la Communauté de Commune des Deux Rives, se sont déclarés favorables à l’implantation de 2 EPR à Golfech.

2050 : les réacteurs nucléaires auront chaud.

Au regard des menaces devant une hausse des températures moyennes au-delà des 1,5°C et une diminution du débit des cours d’eau, l’urgence n’est pas à la relance du nucléaire.

L’urgence absolue est de réduire nos besoins en énergie et de recourir à des moyens de productions renouvelables qui puissent être mobilisés d’ici 2030 pour espérer commencer à contrer ces menaces.
CE N’EST PAS LE CAS DU NUCLÉAIRE !

Personne ne peut ignorer les pollutions générées par le cycle du combustible nucléaire, dans des rejets autorisés depuis plus de 50 ans, des rejets qui contaminent notre milieu de vie par des poisons radioactifs et chimiques.

Le nucléaire produit énormément de chaleur, un tiers seulement de l’énergie dégagée par la fission produit de l’électricité, le reste produit de la vapeur d’eau qui constitue un important G.E.S (gaz à effet de serre) comme le CO2. Les réacteurs 1et 2 de Golfech prélève jusqu’à 35 % d’eau de la Garonne dont 28 % part dans l’atmosphère sous la forme de vapeur d’eau.

Golfech et sa région sont ligotés par les retombées financières des taxes professionnelles et foncières. Agen et sa région ne reçoivent aucune subside mais supportent la pollution radioactive de la Garonne, qui se retrouve dans l’eau du robinet et la nourriture suite à l’irrigation agricole. La municipalité invite les agenais à se baigner l’été pendant les rejets radioactifs…
https://surveillance-golfech.fr/nucleaire-et-canicules/

Rose des vents
Rose des vents Golfech.
Origine : ministère de l’agriculture

Rappelons aussi qu’Agen est situé sous le vent de la centrale. En cas d’accident grave les dégâts causés seraient irréversibles comme à Tchernobyl ou Fukushima.

Les Agenais, doivent donc plus que quiconque se mobiliser fortement contre un tel projet qui vise à augmenter les pollutions dont ils sont déjà victimes !

Pour 2023 la centrale de Golfech prévoyait, dans un prévisionnel, de rejeter : 6 tonnes d’acide borique, 350 kg de morpholine, 900 tonnes de sulfates, 82 tonnes de sodium, 140 tonnes de chlorures, etc. Ce prévisionnel n’indique pas les rejets accidentels…

Selon de rares données de l’ARS la radioactivité présente dans l’eau du robinet du bassin agenais dépasse déjà parfois la moitié du seuil des 100 Bq/l (à partir de laquelle les ARS déclenchent une enquête). L’eau de la Garonne et le tritium radioactif se retrouvent donc au robinet. Ci-dessous des données d’analyse EDF de la radioactivité de l’eau de Garonne entre Golfech et Agen.

Tritium 2019 - SAINT-ROMAIN-LE-NOBLE-EDF

Selon les résultats de l’étude épidémiologique INWORKS (sur plus de 300 000 travailleurs du nucléaire) on ne peut plus dire qu’il y a un seuil en-dessous duquel il n’y a aucun risque sanitaire. L’exposition répétée à de faibles doses de radioactivité peut être plus grave qu’une forte exposition pendant un temps limité.

En cas de construction d’EPR à Golfech ces pollutions sont appelées à se multiplier, d’autant plus que le niveau de la Garonne continuera de baisser !!!

Avec 14 EPR 2, le nouveau nucléaire
(pas indispensable car remplaçable par les énergies renouvelables)
aggraverait le réchauffement climatique et :

  • Produirait une électricité bien trop chère.
  • Coûterait très cher aux contribuables et aux consommateurs.
  • Nécessiterait un accord de l’Europe, pour les aides accordées par l’État.
  • Nécessiterait des quantités d’eau considérables.
  • N’assurerait pas l’indépendance énergétique de la France.
  • Créerait peu d’emplois, comparé aux renouvelables.
  • Nécessiterait des quantités considérables de matériaux.
  • Créerait des risques et des pollutions durables.
  • Génèrerait des déchets radioactifs dangereux et inutilisables.
  • Nécessiterait de redimensionner le stockage CIGEO, dans la Meuse.
  • Appellerait à l’ouverture de nouvelles mines d’uranium.
  • N’inciterait pas à réduire notre niveau de consommation de biens et de services, impactant par-là l’environnement et le climat.

Attendre la mise en fonctionnement hypothétique des premiers réacteurs à l’horizon 2037 serait trop tard, au regard de l’urgence du problème climatique.

Le réchauffement climatique s’emballe !

Le réchauffement s'emballe. Augmentation de la température des eaux de surface

Le nouveau nucléaire c’est une électricité 3 fois plus chère qu’avec l’éolien et le photovoltaïque !

Coût de l'électricité selon les sources de production
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